Publicité
Zoom

Pharmacies et laboratoires voient arriver les coupures d'électricité dans la confusion 

Contenu réservé aux abonnés

Pharmacies, grossistes intermédiaires et entreprises pharmaceutiques restent dans l'attente de consignes, ignorant qui sera prioritaire et risque le délestage.

Le contenu du frigo à médicaments d'une pharmacie a une valeur de 10.000 à 20.000 euros, et les assureurs ont déjà prévenu les 20.000 officines de France qu'ils ne rembourseraient pas en cas de perte, les polices d'assurance ne couvrant pas les délestages prévus.
Le contenu du frigo à médicaments d'une pharmacie a une valeur de 10.000 à 20.000 euros, et les assureurs ont déjà prévenu les 20.000 officines de France qu'ils ne rembourseraient pas en cas de perte, les polices d'assurance ne couvrant pas les délestages prévus. (Christophe Archambault/AFP)

Par Myriam Chauvot

Publié le 4 déc. 2022 à 12:00Mis à jour le 5 déc. 2022 à 09:06

En pleine vague épidémique, industriels du médicament et pharmaciens restent dans l'expectative sur la conduite à tenir en cas de délestages. Une coupure d'électricité de deux heures peut sembler courte mais « c'est tout le contenu du frigo de médicaments d'une pharmacie qu'il risque de falloir jeter », rappelle Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

Même incertitude côté entreprises pharmaceutiques. La situation en cas de délestage y serait critique car « seul un quart des 271 sites de production pharmaceutiques existant en France possèdent un groupe électrogène pouvant prendre le relais. Les trois quarts n'en ont pas », prévient le syndicat des entreprises du médicament (LEEM).

Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium

Abonnez-vous pour lire la suite et profitez du 1er mois offert !

    Je m'abonneDéjà abonné ? Connectez-vous

    Nos Vidéos

    xqk50pr-O.jpg

    Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

    x0xfrvz-O.jpg

    Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

    qfkr8v3-O.jpg

    La baisse de la natalité est-elle vraiment un problème ?

    Publicité