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Les Big Pharma mis sous pression par l’expiration de leurs brevets phares

Humira (abbvie), Keytruda (MSD), Revlimid (Bristol Myers Squibb). David J. Phillip/AP // Merck // Katharina Brandt / Alamy via Reuters

DÉCRYPTAGE - Sur les vingt médicaments générant les plus gros chiffres d’affaires, neuf tomberont dans le domaine public au cours de la prochaine décennie.

L’an prochain, l’anticancéreux Keytruda pourrait devenir le médicament le plus vendu au monde, devant l’actuel leader, l’Humira. Son chiffre d’affaires devrait culminer à près de 25 milliards de dollars en 2026, selon le cabinet Evaluate. Un record jamais atteint dans l’histoire de l’industrie pharmaceutique. Mais son propriétaire, l’américain MSD, n’aura que quelques années pour profiter de cette consécration. En 2028, le brevet du Keytruda, l’un des premiers traitements d’immunothérapie à avoir vu le jour, il y a sept ans, et qui représente près de 40 % des ventes du laboratoire, tombera dans le domaine public. Cela ouvrira la voie à la concurrence des biosimilaires (les versions génériques des médicaments biologiques), vendus 30% moins cher, et fera chuter le prix du Keytruda. MSD, qui sera aussi confronté à l’expiration des brevets de deux autres de ses médicaments (Lynparza, Lenvima), n’est pas le seul à se retrouver dans cette situation. L’Humira lui-même, qui pèse près de 40 % du…

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16 commentaires
  • fredgaro

    le

    Il vont donc dare-dare chercher de nouveaux débouchés aux capitaux placés dans l'industrie chimico-pharmaceutique (pompeusement et sans rire appelée "laboratoires").
    Des vaccins, encore des vaccins, obligatoires, dans le ventre leur mère, et remboursés par l'Etat pour bien faire.
    Sinon, je ne vois pas. Ou alors si : placer dans "la reconstruction de l'Ukraine" ; la démolition est en bonne voie, et on peut élargir le champ d'action.

  • winchboat

    le

    Le Fig. Pas d’infos à ce sujet ?
    Un juge new-yorkais a ordonné la réintégration des travailleurs licenciés de la ville de New York non vaccinés avec des arriérés de salaire à compter de la date de licenciement.
    « La Cour suprême de l’Etat de New York réintègre tous les employés non vaccinés licenciés ordonne un rétro paiement déclare que l’Etat a violé les droits a agi de manière arbitraire et capricieuse. Être vacciné n’empêche pas un individu de contracter ou de transmettre le Covid19 « V.Joron tweet
    Et en France ?

  • BASTIAT

    le

    Pour comprendre l'importance de cette question, il faut mettre les choses en perspectives : L'industrie pharmaceutique pèse aujourd'hui économiquement plus lourd que l'industrie pétrolière...
    Cette réalité a des conséquences majeures en termes d'investissements par des fonds de gestion, en particulier les spéculatifs.
    Or, l'industrie pharmaceutique arrive aujourd'hui à un tournant majeur : Son modèle économique est en train d'évoluer vers sa fin de cycle et pour maintenir le rendement espéré par les fonds d’investissement (dont celui de la fondation Gates mais également beaucoup d'autres...) il faut intensifier la "course aux brevets".
    Alors que la rentabilité du secteur de la pharmacopée moléculaire traditionnelle se tarit progressivement puisque plus grand chose ne reste à découvrir en termes de principes actifs présentant une réelle valeur ajoutée (le 20eme siècle a produit un nombre considérable de médicaments largement éprouvés et tombés dans le domaine public), il faut se tourner davantage vers le brevetage de vaccins nouveaux en particulier la nouvelle technologie ARNm.
    La Covid était donc la poule aux œufs d'or...Et la multiplication des dépôts de brevets à ce titre est nécessaire pour conserver le même niveau de rentabilité...Mais attention : Le bilan de cette vaccination pour le moins problématique pourrait venir perturber ce projet de développement...D'où la mise sous pression de ce secteur.

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