Cancer : la guerre de mouvement des laboratoires pharmaceutiques Contenu réservé aux abonnés
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Les résultats des essais cliniques présentés à la conférence américaine de cancérologie et les lancements récents de médicaments illustrent bien les stratégies complexes des grands acteurs de la cancérologie.
Une revue sans défilé. Grand rendez-vous annuel de la recherche clinique en oncologie, le congrès de l'ASCO (American Society of clinical oncology), s'est déroulé ce week-end, de manière virtuelle en raison de la pandémie. Par les annonces qui y ont été faites, complétant les récents feux verts accordés par les autorités de santé américaines ce printemps, il a mis en relief les contours des positions concurrentielles des différents acteurs pharmaceutiques . C'est le cas des traitements du cancer du poumon qui illustre le mieux leurs stratégies.
Après son lancement initial en 2014 contre le mélanome, un cancer cutané, Merck MSD s'est progressivement imposé comme l'acteur dominant de l'immunothérapie lorsque le Keytruda est devenu le traitement de référence des cancers du poumon. « Le Keytruda [11,1 milliards en 2019 milliards de dollars toutes indications confondues, NDLR]) est aujourd'hui le premier traitement prescrit contre la très grande majorité des cancers du poumon avec métastases », observe Maurice Pérol, spécialiste du cancer du poumon au Centre Léon Berard de Lyon. Une position dont il sera difficile de le déloger.
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