Pourquoi la France restreint l’accès à certains médicaments
DÉCRYPTAGE - Laboratoires, patients et chercheurs se mobilisent autour de traitements innovants autorisés en Europe mais recalés dans l’Hexagone.
La polémique monte autour de l’accès des Français aux médicaments innovants. Fin janvier, le Keytruda (MSD), qui devrait devenir cette année le traitement le plus vendu au monde, a été recalé par la Haute Autorité de santé (HAS) pour traiter les patients atteints d’un cancer rare de l’endomètre. Fin novembre, c’était le cas de la thérapie cellulaire Carvykti (Janssen), prescrite pour traiter les patients en rechute atteints de myélome multiple, un cancer rare du sang.
Début février, Retsevmo (Lilly), qui traite un cancer avancé du poumon, avait été recalé à son tour en première ligne de traitement. Ces trois médicaments ne sont donc pas utilisés en France dans ces indications. Par ailleurs, trois antimigraineux (Teva, Novartis, Lilly), répandus en Europe, sont certes autorisés dans l’Hexagone, mais sans y être remboursés alors que le prix de la boîte dépasse les 200 euros.
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Tous ces médicaments ont comme points communs d’être des thérapies innovantes. Tous ont par ailleurs été approuvés par…
Jilanou
le
La France s’est montrée moins suspicieuse pour une espèce de faux vaccin anti Covid imposé à toute la population et bricolé en quelques mois sans aucun recul sur les effets secondaires . Troublant.
Mita Mounier
le
Pour les anti-cancéreux le seul critère retenu par l’HAS est le prix . Ces médicaments issus de recherches longues sont chers alors , s’ils ne sont pas retenus ils ne sont pas remboursés. Je sais de quoi je parle car j’ai des problèmes de remboursement avec un anti-cancéreux qui agit sur mes métastases.
mordicus
le
Il faudrait donner aux lecteurs le prix du Carvykti. La Tribune nous dit que le traitement est facturé 500.000$ aux Etats-Unis.