Publicité
Réservé aux abonnés

Déserts médicaux: les médecins refusent de porter le chapeau

Le Sénat examine à partir de mardi en séance publique une proposition de loi du député Horizons Frédéric Valletoux pour répondre au problème des déserts médicaux. 621139460/tippapatt - stock.adobe.com

Le Sénat veut remanier ce mardi la proposition de loi Valletoux sur l’accès aux soins, qui hérisse les libéraux.

En pleine période de tension entre médecins libéraux et gouvernement sur fond de reprise des négociations sur le tarif de la consultation, le Sénat examine à partir de mardi en séance publique une proposition de loi (PPL) du député Horizons Frédéric Valletoux. Vécu par les médecins comme une somme de contraintes supplémentaires, ce texte avait mis le feu aux poudres lors de son examen à l’Assemblée nationale au printemps dernier.

Pour répondre au problème des déserts médicaux et améliorer l’accès aux soins, la PPL Valletoux prévoit de rétablir les gardes obligatoires, d’obliger les médecins à adhérer aux communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), et leur donne une sorte de responsabilité territoriale. Autant de mesures coercitives jugées non seulement inefficaces mais contre-productives par les médecins. «Cette PPL est d’un extrême danger. Depuis le printemps, on voit de plus en plus d’internes en médecine générale exercer leur droit au remords pour changer de spécialité…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 75% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Déserts médicaux: les médecins refusent de porter le chapeau

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
65 commentaires
  • Content ou pas content

    le

    La médecine fonctionnarisée cela ne fonctionne pas, voir la médecine à deux vitesses en Grande Bretagne !
    Et c’est ce que propose ce nouveau ministre … qui n’a pas l’air de connaître grand chose aux problèmes médicaux, à part quelques idées toutes faites de socialo borné.

  • Valeor

    le

    Bonne chance pour nous obliger à nous installer en désert médical, à peine diplômés, nous avons entendu parler de la capitation et projetons de nous désinstaller immédiatement pour faire autre chose si ce système passe (62€ de forfait par patient pour une maison de santé entière, ce sera des refus de RDV pour rester rentable et de l’abattage en 5 minutes plutôt que 15). À savoir que sur 16 structures de soins ayant mené cette expérimentation, 13 ont abandonné dans l’année. La faillite de la médecine libérale, c’est pour bientôt.

  • Toubib 44

    le

    Bonjour,
    Il n'y a pas de "jeunes médecins", il n'y a que de "jeunes diplômés", trentenaires avec conjoint et enfants.
    Ils ne voudront pas sacrifier leur vie de famille pour une obligation d'installation au nom d'une soi-disant dette envers la Société.
    Si on institue cette obligation, ils se détourneront de l'installation libérale au profit du salariat en maison médicale en grande ville, pour rester à proximité du travail du conjoint, des écoles et des Facs des enfants.
    >Cordialement.

À lire aussi