Londres (awp/afp) - Le géant pharmaceutique britannique GSK et le laboratoire californien Vir Biotechnology ont annoncé le passage en phase 3, dernière phase des essais cliniques, de leur anticorps monoclonal destiné à traiter les patients à haut risque d'hospitalisation face au nouveau coronavirus.

"A la suite d'une évaluation positive" des essais de phase 2 par un comité indépendant le 30 septembre, les essais de l'anticorps "sont étendus en Amérique du nord, Amérique du sud et Europe", soulignent les deux sociétés dans un communiqué commun mardi.

Les premiers résultats de phase 3 "pourraient être disponibles dès la fin 2020 et les résultats définitifs" probablement en janvier, ajoute-t-il.

"S'ils sont réussis, l'(anticorps) VIR-7831 a le potentiel d'améliorer le traitement en ambulatoire du Covid-19", c'est-à-dire de réduire les risques d'hospitalisation des patients jugés à risque, insistent les deux groupes.

GlaxoSmithKline (GSK) avait annoncé en avril investir 250 millions de livres dans le laboratoire américain et collaborer avec lui pour "combattre le Covid-19 et de futures possibles épidémies de coronavirus".

Vir avait annoncé au printemps avoir isolé des anticorps de survivants de l'épidémie de Sras, précédente épidémie de coronavirus qui avait frappé l'Asie en 2002-2003, pour analyser s'ils pouvaient traiter le nouveau coronavirus.

Le VIR-7831 "a été sélectionné pour son potentiel pour neutraliser le Covid-19, tuer les cellules infectées, fournir une forte barrière de résistance et une forte concentration dans les poumons - l'un des organes principaux d'infection au Covid-19", développe le communiqué.

Vir et GSK collaborent aussi sur des essais encore en phase précoce pour un second anticorps (VIR-7832) qui pourrait améliorer la réponse immunitaire en "stimulant les lymphocytes T".

afp/rp