Covid-19 : les hôpitaux devraient tenir face la vague Omicron si les Français réduisent les contacts de 20%, estime l'Institut Pasteur
Dans une nouvelle étude les chercheurs tentent de planifier l'impact du variant Omicron sur le système hospitalier.
208.000 cas positifs repérés en 24 heures. Ce chiffre inédit vient d'être atteint par la France où l'épidémie de Covid semble totalement hors de contrôle. Pour tenter d'y voir plus clair, l'Institut Pasteur vient de publier un rapport sur «l'impact du variant Omicron sur l'épidémie Covid-19 et son contrôle en France». Le groupe de chercheurs y modélise différents scénarios de contaminations et d'hospitalisations en fonction de la contagiosité et de la dangerosité de la nouvelle souche. Dès les premières lignes, l'étude précise que «ces scénarios sont faits sur la base de données incomplètes et d'hypothèses incertaines». Un manque de repères qui explique la très grande diversité des hypothèses émises par les chercheurs.
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Dans le cas le plus probable, indique l'institut Pasteur, à la lumière des observations faites dans les pays plus touchés comme l'Afrique du Sud ou le Royaume-Uni , il y aurait entre 50 et 80% moins de risques d'être hospitalisé après une contamination par le variant Omicron que par le Delta. Avec une hypothèse moyenne (sévérité inférieure de 77% par rapport au variant Delta), «le pic d'hospitalisations pourrait atteindre 2700 hospitalisations quotidiennes sans ajustement des comportements», écrivent les chercheurs. Et si les Français réduisent leurs contacts de 10 ou 20% «ce pic passerait à 1900 (-28 %) et 1400 (-48 %) hospitalisations journalières» respectivement. De quoi permettre au système hospitalier de tenir le choc.
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Limiter les contacts
Dans le cas, un peu moins optimiste, où la sévérité d'Omicron est similaire à celle du virus historique de Wuhan (soit inférieur de 54% par rapport au variant Delta), l'épidémie pourrait rester gérable à condition que les Français réduisent leurs contacts de 20%. Dans ce cas le pic d'hospitalisation journalière ne devrait pas dépasser les 2500. En revanche en cas de transmission trop importante le pic «pourrait se situer aux environs de 5000 hospitalisations journalières».
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C'est tout l'objectif des mesures annoncées lundi par le gouvernement. Entre la généralisation du télétravail, l'interdiction du service debout dans les bars et restaurants ou encore les jauges dans les stades et rassemblements, l'exécutif cherche à réduire, même modestement, ces rencontres qui sont autant de contaminations potentielles.
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Des scénarios catastrophes encore possibles
Le rapport n'étudie cependant pas exclusivement des issues optimistes. «Les scénarios combinant une sévérité similaire à celles du variant Delta ou du variant Alpha et un avantage de transmission moyen ou haut pourraient conduire à des pics d'hospitalisations dépassant largement les pics de 2020 en l'absence de mesures de contrôle fortes», préviennent les chercheurs.
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Autre issu pour aider à contrôler l'épidémie et lutter contre un raz-de-marée des hospitalisations : la vaccination. « La vaccination de 90 % des adultes non vaccinés à un rythme de 100.000 doses administrées par jour à compter du 19 décembre, pourrait réduire la taille du pic des hospitalisations de 17 %, 26 % et 35 % pour un avantage de transmission d'Omicron par rapport à Delta haut (84 %), intermédiaire (67 %) et bas (54 %) », écrivent les chercheurs.
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USA
le
N’importe quoi ça garbage science. l'Institut Pasteur, vous êtes où encore avec un vaccin ou un médicament ou qqch de utile?
Hautmarbuzet
le
N’importe quoi…. Suppression of science. Again.
anonyme
le
Commencez par fermer les frontières, comme ça chaque pays garde et lutte contre sont variant ( variant créé par le vaccin )