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Au Portugal, le sous-variant BA.5 d’Omicron inquiète

Alors que les restrictions viennent d’être levées, les contaminations repartent à la hausse. Des experts recommandent le retour du masque en intérieur pour faire face à la dernière vague de Covid-19.

Par  (Madrid, correspondante)

Publié le 04 juin 2022 à 12h14, modifié le 06 juin 2022 à 08h47

Temps de Lecture 2 min.

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Un centre de dépistage du Covid-19, à Lisbonne, le 23 mai 2022.

Les plages de l’Algarve voient revenir les premiers vacanciers, les ruelles escarpées de Lisbonne renouent avec les nuées de touristes et les festivals de musique font résonner leurs amplis. Au Portugal, le tourisme a retrouvé son niveau prépandémique et la plupart des restrictions ont été levées. Mais la dernière vague de Covid-19, attribuée à la propagation du sous-variant BA.5 d’Omicron, inquiète de plus en plus les autorités sanitaires. Au point que de nombreux experts plaident désormais pour le retour du masque en intérieur, voire en extérieur s’il y a foule.

Avec près de 30 000 nouveaux cas par jour, 592 décès en avril et 863 en mai, les chiffres de l’épidémie rappellent ceux du mois de février. Le 1er juin, 47 personnes sont mortes du Covid-19 en une seule journée.

De très loin le pays de l’Union européenne le plus touché par la pandémie, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, et le deuxième au monde après Taïwan, le Portugal affiche une incidence de 3 559 cas par 100 000 habitants sur 14 jours (contre 405 en France), une positivité des tests de 54,4 %, et une mortalité de 43,6 par million d’habitants sur 14 jours (contre 12,1 en France). Les hôpitaux, eux, sont davantage épargnés que lors de vagues précédentes.

Les Portugais ont à peine eu le temps de savourer la levée de la plupart des mesures anti-Covid que les courbes se sont de nouveau affolées. Alors que l’obligation de porter le masque a été levée le 22 avril – à l’exception des transports en commun, des centres de santé et des résidences pour personnes âgées –, le 19 mai, la directrice générale de la santé publique, Graça Freitas, recommandait déjà son retour dans les bureaux et lors des événements en plein air. « Si je suis seule dans mon bureau, la fenêtre ouverte, je ne mets pas de masque. Si quelqu’un entre dans mon bureau, je mets un masque », a-t-elle expliqué de façon très schématique lors d’une interview sur la chaîne de télévision TVI.

Face à l’incompréhension des habitants, la ministre de la santé, Marta Temido, a exclu le retour au port obligatoire et généralisé du masque, et Mme Freitas a estimé qu’« à ce stade, une recommandation [était] suffisante ». Le Portugal fait en effet partie du peloton de tête des pays les plus vaccinés d’Europe – près de 95 % de la population adulte a reçu deux doses, et 76 % en ont reçu trois. Mais la directrice de la santé publique a souligné que le nouveau sous-variant se transmettait « encore plus que vite » et avait « la capacité d’échapper à notre système immunitaire », tout en précisant qu’il ne semblait pas plus grave.

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