Publicité

Un traitement à ARN messager confirme son efficacité contre le cancer

Le traitement individualisé à ARN messager codéveloppé par Moderna et Merck MSD réduit de 49 % le risque de rechute et de décès dans un cancer de la peau et son test a débuté cette année dans le cancer du poumon. Dans un entretien aux « Echos », le dirigeant de Moderna, Stéphane Bancel, explique sa stratégie et son espoir d'un lancement dès 2025.

Le traitement à ARN messager réduit de 49 % la récidive ou le décès et de 62� % le risque de métastases, comparé au traitement postopératoire actuel.
Le traitement à ARN messager réduit de 49 % la récidive ou le décès et de 62 % le risque de métastases, comparé au traitement postopératoire actuel. (Nurphoto Via AFP)

Par Myriam Chauvot

Publié le 14 déc. 2023 à 12:30Mis à jour le 15 déc. 2023 à 16:05

Cela tourne à la tradition : à l'approche de Noël, Moderna fait grandir l'espoir. En décembre 2022, la biotech américaine avait fait sensation en prouvant l'efficacité d'un traitement à ARN messager (ARNm) contre le cancer, en l'occurrence le mélanome (un cancer de la peau). Codéveloppé avec le géant américain Merck MSD , ce traitement postopératoire à ARNm individualisé avait montré l'an dernier qu'il réduisait de 44 % le taux de récidive ou de décès des patients en stade avancé, deux ans après avoir été opérés pour enlever le mélanome.

En ce mois de décembre, bis repetita. Moderna précise les résultats de son traitement, cette fois avec trois ans de recul postopératoire. « On a une confirmation de la performance du produit, les données sont encore meilleures qu'il y a un an », se félicite le directeur général de Moderna, Stéphane Bancel. Dans un entretien aux « Echos », il fait le point sur la suite.

Ce contenu est réservé aux inscrits

Inscrivez-vous gratuitement

  • L’accès aux articles réservés aux inscrits

  • Une sélection de newsletters gratuites

  • La sauvegarde de vos articles sur le site et l’application

Je crée mon compteDéjà un compte ? Connectez-vous
Publicité